Ecologie : soyons bio même dans la mort

Comment être en accord avec la planète alors que l’on vient de mourir ? C’est la question que l’on peut se poser à l’aube de la prochaine conférence sur le climat.

La solution première en cas de décès est de se faire enterrer traditionnellement dans un cercueil et de mettre tout cela dans un trou creusé dans un cimetière surchargé en payant une concession pour cinquante ans. Le problème est que des arbres ont été coupés pour fabriquer votre maison pour l’éternité et votre carcasse pourrissante va servir à faire fleurir les ornements en plastique du cimetière.

Gain pour la planète : négatif

La deuxième solution est la crémation. Nous avons toujours le même problème avec la forêt mais l’on rajoute à cela l’utilisation d’un four pour brûler le corps. L’énergie utilisée n’est sûrement pas renouvelable et la quantité est très importante pour atteindre les 1000 degrés permettant au corps de finir en cendres.

Gain pour la planète : négatif

PQ le magazine vous propose la solution qui va permettre de respecter la planète au moment de votre mort. Si votre famille habite en pavillon avec jardin, il suffit qu’elle vous enterre dans le potager. Votre corps servira de nutriment aux tomates poussant au dessus de votre sépulture. Un moyen pour vous de partager de nombreux repas avec eux d’outre tombe. Si votre famille habite en appartement, elle va devoir utiliser un peu d’huile de coude. Un corps entier ne rentrant pas dans des jardinières de balcon, il va falloir vous découper. Une fois les bacs remplis, pourquoi ne pas aller proposer à vos voisins un peu d’engrais naturel issu des doigts de papy ?

Recréer du lien social, enrichir la terre, faire pousser des aliments, nourrir une famille, enterrez votre famille chez vous, c’est protéger un peu plus la planète.

#UnCadavreUnLégume